La grève reprend de plus belle, ce mardi, pour 72 heures dans le secteur public. Cette fois, les syndicalistes demandent, outre les revendications salariales, la démission du ministre de l'Education nationale au regard des escalades et violences constatées dans le secteur de l'éducation à la veille de ces mouvements.
Ces escalades sont liées, selon l'assemblée générale de la synergie des travailleurs, à la note circulaire de menace de licenciement des grévistes envoyée, il y a quelques jours, par ce ministre. Autres exigences des travailleurs : l'arrêt des intimidations et menaces exercées par les autorités.
La grève, préalablement lancée pour amener le gouvernement à discuter de la plateforme déposée par le syndicat, démarre ce mardi. Mais depuis dimanche, des échauffourées sont enregistrées à Dapaong à 600 km au nord de la capitale, entre, selon des témoins, des miliciens et ceux que le gouvernement appelle de « supposés syndicalistes et d'activistes divers », faisant des blessés et des dégâts dans la ville.