La rencontre a duré environ trois heures, et s’est déroulée dans le camp de la Minusma. Certains évoquent des discussions par moment tendues, mais un bon climat général néanmoins.
Au cours de la réunion, la coordination a exposé toutes ses réticences à signer. Elle a présenté une liste d’améliorations qu’elle souhaite apporter à l’accord, sur le plan politique, sécuritaire et économique. Des points déjà connus tels que la reconnaissance juridique, politique et géographique de l’Azawad, et une plus forte représentation des ressortissants du nord dans les forces de sécurité.
Mais si elle est restée ferme sur ses revendications, la coordination n’a pas non plus dit non définitivement. Au contraire. S’ils ont la garantie que tous les amendements qu’ils souhaitent apporter seront soumis au débat après la signature, les groupes ont fait comprendre qu’ils étaient prêts à signer lors d’une prochaine rencontre qui a été décidée ce mardi avec la médiation.
Et c’est précisément cette garantie que la médiation est venue apporter à Kidal. La délégation de très haut niveau a expliqué à plusieurs voix aux groupes qu’ils devaient avoir confiance. Et que cette signature n’était qu’une première étape avant de nouvelles discussions. Un discours qui semble avoir été entendu.