Le président Michel Kafando a insisté sur l'unité et la solidarité au sein des forces armées burkinabè, sans esprit partisan, sans clanisme, et loin des chapelles politiques. Concernant la crise entre le régiment de sécurité présidentielle et le Premier ministre, le président de la transition a souhaité que « les discordes qui sont apparues trouvent des points de convergence grâce à la cohésion ».
Selon le président Michel Kafando, l'armée burkinabè est « d'essence populaire », et donc « au service du peuple ». Ce qui signifie d'abord qu'elle doit avoir une claire conscience de son rôle, qui est de « s'intégrer aux masses » et prendre part à l'effort de développement national. Mais cette intégration doit se faire de façon ordonnée, dans la cohésion et la discipline, précise-t-il.
La situation nationale n'a pas été évoquée
Les échanges à huis clos ont concerné les conditions de vie et de travail du personnel des forces armées burkinabè. Un participant a confié qu'aucun sujet sur la situation nationale n'avait été abordé. Les préoccupations des militaires se résument à la majoration des crédits pour l'entretien des infrastructures, l'augmentation de la limite d'âge du départ à la retraite et l'incitation aux départs anticipés à la retraite.
Le président Michel Kafando a demandé aux participants de transmettre aux autres militaires la seule vérité qui doit être leur « profession de foi » en cette période de transition : « S'unir pour réussir ».