Dans sa déclaration, le collectif des organisations de la société civile du Katanga relève que le gouvernement central a failli à ses obligations étatiques, celles de mettre à la disposition de la Céni des moyens indispensables pour l’organisation des élections selon les cycles constitutionnels. Alors des propositions tout à fait originales sont faites pour rassembler les fonds qui pourront aider à l’organisation des futures élections prévues cette année et en 2016.
Les auteurs de la « déclaration de Lubumbashi » appellent le président de la République à initier des audits dans les institutions afin de retracer les destinations et affectations des sommes générées par la bancarisation et les différentes taxes, y compris la TVA. Ils souhaitent aussi la diminution des émoluments et autres avantages des députés nationaux et provinciaux, des sénateurs et des gouverneurs des provinces.
Quant au gouvernement, il lui est proposé de retenir à la source l’impôt sur les rémunérations et salaires des fonctionnaires à tous les niveaux et réduire le nombre des missions officielles. La population, elle, est invitée à s’approprier l’organisation des élections en procédant à des collectes de fonds au profit de la Céni à travers les différentes structures associatives du pays.