Selon le groupe de travail de l’ONU, la détention de Kpatcha Gnassingbé est aujourd’hui arbitraire et sans base légale. C'est aussi ce qu’estime aussi maître Gilles Benoît Afangbedji : « Nous avons saisi le comité des droits de l’homme parce que justement, nous avons relevé que ce sont des gens qui croupissent arbitrairement en prison. Et le groupe dit que l’Etat togolais doit pouvoir coopérer. »
Pas de réactions des autorités togolaises
Malgré cet avis du groupe de travail des Nations unies, l’ancien ministre de la Défense, demi-frère du président togolais, ainsi que ses codétenus, restent toujours en détention. Les avis de ce groupe de travail des Nations unies selon plusieurs observateurs à Lomé ne sont pas contraignants.
Pourquoi sont-ils toujours en détention et pourquoi le gouvernement ne réagit-il pas à cette demande ? Autant d’interrogations en suspens. Le garde des Sceaux, faute de temps, s’est excusé, mais a promis répondre dans les heures qui viennent.