Joseph Djimrangar Dadnadji a répondu lundi à une convocation du procureur de la République qui avait des questions à la lui poser. L'ancien Premier ministre, qui a démissionné avec fracas du MPS fin janvier, a sollicité un certificat de nationalité. Et c’est en voulant répondre à sa demande que l’administration s’est rendu compte que l’acte de naissance de l’ancien chef du gouvernement comporte des surcharges. Ce qui lui a valu cette convocation.
En réponse, Djimrangar Dadnadji a expliqué qu’il a ajouté le nom de Joseph à son acte de naissance après sa conversion au christianisme en octobre 2010. Une ordonnance de la justice a entériné ce changement de nom. Des explications qui n’ont pas convaincu le procureur qui a décidé d’inculper l’ancien Premier ministre qui est reparti chez lui en attendant une nouvelle convocation.
Pour beaucoup d’observateurs, on cherche à empêcher Joseph Djimrangar Dadnadji de créer un parti politique. Surtout qu’il a indiqué dans sa lettre de démission n’avoir pas encore atteint l’âge de la retraite politique. Ce lundi, Emmanuel Nadingar, le secrétaire général du MPS a indiqué dans une interview que le parti au pouvoir « respecte la décision de son ancien militant ».