Il y a quatre mois au Burundi, trois religieuses italiennes étaient tuées, égorgées dans leur couvent situé dans un quartier dans la périphérie nord de la capitale Bujumbura. L'enquête de la justice du Burundi, qui a arrêté dans la foulée un déséquilibré mental qu’elle présente comme le responsable de ce crime, n’a jamais convaincu.
Elle a arrêté il y a une dizaine de jours le directeur de la radio la plus populaire du pays, la RPA, pour « complicité d’assassinat » dans cette affaire, pour avoir révélé une autre version qui attribue ces crimes à un commando recruté notamment par l’ancien patron des services secrets burundais.
Hier vendredi, sur les ondes de la radio catholique Maria, en marge du Forum des jeunes catholiques des provinces du nord du pays, Monseigneur Pierre Antoine Madaraga a appelé à la libération de Bob Rugurika.