Pour protester contre la restriction des libertés et de la démocratie au Sénégal, ils s’étaient donné rendez-vous place de l’Obélisque. Un rendez-vous annulé faute d’autorisation justement.
Amadou Sall, ancien ministre, membre du comité directeur du PDS, dénonce cet énième refus : « Nous savons, et les Sénégalais le savent, que les interdictions sont illégales et politiques. Nous exerçons nos droits et nos libertés. Le droit à la marche est un droit constitutionnel, et ce n’est pas aujourd’hui après 12 ans passés au pouvoir que nous allons accepter un retour en arrière, c'est-à-dire un système d’autorité où rien n’est plus autorisé, ni marche ni " sit-in ni ", metting, rien ! Tout nous est interdit. Et nous demandons à tous les Sénégalais de dire qu’il n’y en a assez de ce que Macky Sall interdise toutes les manifestations du peuple. S’il peut aller manifester à Paris, il ne peut pas nous empêcher de manifester à Dakar. »
Sur cette même place de l’Obélisque, le PDS et ses alliés ont programmé un meeting vendredi et un « sit-in » samedi en présence, espèrent-ils, de l’ancien président Abdoulaye Wade. Le PDS prévient : nous manifesterons avec ou sans autorisation.