Selon ce rapport de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives, le secteur des hydrocarbures a apporté plus de 2 500 milliards de francs CFA au budget de l’Etat. La collecte de ces recettes, leur versement au trésor et l’utilisation qui a suivi, ont dans l’ensemble satisfait les acteurs. « Ce rapport nous pouvons dire qu’il est de qualité, assure Brice Makosso de la Commission justice et paix, meilleur que ce que nous avons eu par le passé, toute oeuvre humaine n’est pas parfaite. »
Cependant le même rapport relève que le Congo manque toujours d’un cadastre pétrolier et minier actualisé qui permet de centraliser les contacts et toutes les informations sur les entreprises extractives enregistrées.
« Ce qui serait souhaitable c’est que, effectivement, le Congo se dote d’un cadastre pétrolier et d’un cadastre minier, explique Florent-Michel Okoko, premier responsable de l’ITIE au Congo. Il est difficile dans un cadre de bonne gestion, de transparence et de bonne gouvernance, de ne pas avoir la présence d’un cadastre. »
En raison de la baisse du prix du baril sur le marché international, le Congo arrive juste en budget 2015, par rapport à celui de l’année précédente.