Officiellement, le wali d'Annaba est mort à Paris après un malaise cardiaque. Mais selon le quotidien El Watan, « sa crise cardiaque ne serait pas le fait du hasard ». Selon l'inluent journal algérien, Mohamed Mounib Sandid serait « tombé sur une mafia locale de promoteurs immobiliers très bien protégée ».
D'autres organes de presse évoquent aussi depuis des « pressions » sans toutefois les identifier. Ces soupçons poussent l'opposition algérienne à demander des clarifications aux autorités : le Rassemblement pour la culture et la démocratie exige une enquête pour, selon son communiqué, « ne pas laisser la rumeur s'amplifier au risque d'alimenter une guerre des clans attisée par la fonte de la rente », allusion à la baisse des revenus pétroliers en Algérie.
Demandes également formulées par d'autres formations politiques, comme Génération nouvelle qui dénonce des « pressions » subies par le préfet d'Annaba dans un des départements les plus riches d'Algérie. Le dirigeant islamiste Abdallah Djaballah demande également aux services de sécurité d'enquêter « sérieusement » sur les circonstances de ce décès, attribué par la présidente du Parti des Travailleurs à la « mafia du foncier » dans cette ville côtière très convoitée par les promoteurs immobiliers.
Ce vendredi, des habitants d'Annaba ont appelé à manifester devant la préfecture pour réclamer « la vérité » sur le décès du préfet.