C'est la contestation de la validité de la candidature de Laurent Gbagbo qui a eu pour effet de repousser sine die le congrès du FPI, initialement prévu le 11 décembre dernier. Se référant à une ordonnance du tribunal de première instance, le parti dirigé par Pascal Affi N'Guessan décidait mercredi dernier de repousser le congrès, contrairement au souhait du comité d'organisation, qui estimait que tout était bien confirmé.
Le report était d'autant plus prévisible que le ministère ivoirien de l'Intérieur, appliquant la loi, avait prévenu les éventuels contrevenants du FPI qu'ils s'exposaient aux rigueurs de la législation s’il y avait des troubles à l’ordre public.
Avec le bouclage du siège du FPI, tout congrès devenait vain. Mais ce que reprochent les partisans de Laurent Gbagbo au juge qui a rendu son ordonnance, c'est de ne pas avoir consulté les autres protagonistes, à commencer par eux-mêmes. C'est donc l'objet de la plainte qui devait être étudiée ce mercredi midi avec une demande de rétractation de la part de ceux qui voulaient tenir congrès.