L’affaire est désormais devant la Haute cour d’appel qui va devoir déterminer si Oscar Pistorius aurait dû être condamné pour meurtre et non pour violence ayant entraîné la mort. Selon la loi sud-africaine, le dossier ne peut pas être rejugé sur le fond, l’appel ne peut porter que sur une erreur d’interprétation de la loi.
La question est donc la suivante : Pistorius avait-il l’intention de tuer quand il a tiré quatre balles de gros calibre à travers la porte des toilettes, dans lesquelles était enfermée sa petite amie ou a-t-il agi par maladresse et négligence ?
La juge Thokozile Masipa avait estimé que le parquet n’avait pas pu prouver qu’il y avait intention de donner la mort, d’où un chef d’inculpation moindre. Le procureur estime que les quatre coups de feu suffisent à prouver l’intention d’homicide.
Y a-t-il eu mauvaise interprétation de la loi ? Ce sera à la Haute cour d’appel d’en juger. Si elle casse le verdict et reconnaît Pistorius coupable de meurtre, l’athlète risquera alors une peine minimum de 15 ans de prison.