Pour l’opposition, cet échec d’Henri Lopez était prévisible. De son côté, la Fédération congolaise des droits de l’homme a salué l’arrivée de Michaëlle Jean à la tête de l’OIF. « J’aurais été heureux de voir notre compatriote monsieur Henri Lopez, bardé de toutes ces qualités, être élu secrétaire général de l’OIF, mais nous pensons, certainement, que les choses se sont passées de manière démocratique, et une femme a été élue. Moi je dis, ce qui compte ce sont les qualités et ses capacités de bien gérer cette organisation et de donner à cette organisation un nouveau souffle », estime Cephas Germain Ewangui, président de la Fécodho.
Propos paternalistes
Par ailleurs, si l’opposition congolaise a approuvé les propos du président François Hollande, dénonçant les velléités de certains dirigeants de bien vouloir modifier les Constitutions pour des intérêts personnels, la Fécodho a plutôt qualifié ces propos de paternalistes : « Il a tenu un point de presse, donnant l’impression que les pays africains étaient toujours colonisés par la France. En ce moment, je dis que même si les intentions étaient bonnes, la manière de faire ne peut que révolter les Africains, qui sont fiers aussi d’être des Africains », explique Cephas Germain Ewangui.
Le sujet sur la révision ou le changement de la Constitution reste entièrement ouvert au Congo.