Ce n’est pas la première fois que des militants des ONG anti-esclavagistes sont soumis à des intimidations. Les membres de l'Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA), qui a fait partie de la « caravane anti-esclavagiste » de mardi, ont déjà été arrêtés plusieurs fois. Selon une source sécuritaire de l’AFP, les rassemblements organisés par l'IRA ces derniers jours « ont été l'occasion de propagande raciste ». Mais Hemmada Ould Lehbouss, un porte-parole de l'IRA, a qualifié de « fallacieuses » les accusations du pouvoir contre la caravane.
Gaëtan Mootoo, spécialiste de l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International demande la libération des ces militants et souligne que les mobilisations contre l’esclavage sont toujours importantes en Mauritanie où le phénomène perdure même après l’abolition en 1981.