Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Près de 100 000 personnes sont toujours hébergées sur des bases de l’ONU au Soudan du Sud. Et les combats sporadiques qui se poursuivent rendent leur retour très difficile.
Ellen Loj, la représentante de l’ONU dans le pays, tente de négocier un accord politique, mais elle reconnaît que cela ne sera pas suffisant : « Sur le terrain, le conflit a pris un caractère ethnique. La crise humanitaire, la malnutrition sont toujours là. Il y aura beaucoup de travail après la signature d’un accord politique, mais un accord politique est nécessaire. La priorité est de faire taire les armes. »
L’ONU doit aussi faire face à l’hostilité des combattants. Un employé de l’organisation, kidnappé à Malakal il y a 15 jours, est toujours introuvable. En poste depuis seulement six semaines, Ellen Loj a dit au Conseil de sécurité être choquée par le total mépris pour la vie humaine au Soudan du Sud.