Les organisations humanitaires ont été alertées sur le sort de ces déplacés, en fin de journée vendredi et samedi, après une nouvelle attaque dans le village de Batobadja, à une trentaine de kilomètres à l'est de Bambari.
Selon Francine Roy, du Comité international de la Croix-Rouge, la plupart ont trouvé refuge dans le site de l'église Notre-Dame, à l'ouest de la ville où le Programme alimentaire mondial est intervenu pour venir en aide à une centaine de familles.
Mais d'autres sites, à l'est de Bambari cette fois, ont également reçu près de 200 familles depuis début octobre du fait d'incidents du même type, autrement dit, des attaques de milices Seleka tentant de défendre leurs zones de contrôles menacées par des anti-balakas.
Situation instable
L'abbé Firmin, aumônier de Bambari, a été en contact avec les familles et l'église Notre-Dame s'emploie à les secourir avec l'ONG Caritas. Il assure néanmoins que la situation est à nouveau calme, tout comme le confirme Moussa Zoubirou, le représentant de la Jeunesse islamique de la ville. Mais l'abbé ne serait pas surpris de voir arriver de nouveaux déplacés, la situation restant instable dans toute la région de Haute Kotto, selon lui.