De notre envoyé spécial a Londres
112 artistes du continent noir répondent à l’invitation de Londres. Le berceau du pop et rock est devenu aussi la capitale européenne de l’art contemporain africain.
27 galeries ont été soigneusement sélectionnées : Carpe Diem du Mali, André Magnin de Paris ou encore ARTLab Africa du Kenya. Toutes exposent des plasticiens, photographes et sculpteurs africains dont certains déjà établis. C’est le cas du Béninois Romuald Hazoumè avec ses bidons d’essence transformés en masques yoruba qui ont déjà eu l’honneur du Center Pompidou à Paris. Le Congolais Chéri Samba fait toujours sensation avec ses tableaux kitsch et politiquement incorrects tandis que l’Éthiopienne Julie Mehretu nous décape la rétine avec ses peintures futuristes évaluées à plus d’un million d’euros.
Beaucoup de collages et pas mal de tissus dominent les toiles de la deuxième édition de la foire d’art contemporain africain, mais d’une manière générale, leurs œuvres s’affichent comme des chroniques sociales qui questionnent sans cesse l’Afrique.
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