Déjà vainqueurs des élections locales du 28 septembre, le PCT et ses alliers n’ont laissé aucune chance à l’Union panafricaine pour la démocratie sociale, la principale formation de l’opposition. UPADS, qui a compris que pour se faire une place au Parlement, il ne faut jamais boycotter une seule élection, a obtenu deux sièges à l’issue des sénatoriales.
A lui seul, le PCT a raflé 30 sièges avec des scores de 100% dans les Plateaux, la Cuvette-Ouest et la Likouala. Ses alliers, le Rassemblement citoyen, le Mouvement pour l’action et le renouveau, le Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral, et la Dynamique pour la République et le développement ont obtenu chacun un siège : au total le PCT et ses alliers disposeront de 68 sièges contre 4 pour l’UPADS, dans la chambre haute du Parlement que dirige André Obami Itou. Ce dernier a été réélu dans les Plateaux.
Au Congo, le Sénat est renouvelé de moitié tous les trois ans. Le prochain renouvellement est attendu en 2017. Le PCT va encore conserver son hégémonie lors de la mise en place des bureaux des conseils départementaux et municipaux prévue le 25 octobre prochain.