Guinée: les soignants ne relâchent pas la pression sur le front Ebola

La semaine dernière, Médecins sans frontières annonçait une flambée d'Ebola à Conakry et dans les environs. Une vingtaine de cas venus de la ville de Coyah ont saturé temporairement le centre de traitement Ebola de la capitale. La situation s'améliore quelque peu, mais reste inquiétante, estime MSF, qui a détecté quatre chaînes de contamination dans la zone.

Près de 56 malades sont actuellement traités par MSF à l'hôpital Donka de Conakry. C'est un peu moins que durant la semaine dernière, mais ce chiffre inquiète MSF, qui redoute une saturation de centre de Donka. La semaine dernière, 22 malades venus de la région de Coyah, située à une cinquantaine de kilomètres de Conakry, ont fait exploser les statistiques. Dans le même temps, les autorités sanitaires ont découvert une nouvelle chaîne de contamination à proximité de la capitale, où déjà trois quartiers sont touchés par Ebola. Chaque jour, un ou deux malades arrivent de la région de Coyah.

Développement des infrastructures

Dans les jours qui viennent, les autorités guinéennes devraient ouvrir un centre de dépistage dans la ville de Forécariah, à proximité de la frontière sierra-léonaise. Il devrait permettre d'atténuer les risques de contamination via ce pays voisin. MSF a achevé la formation du personnel, et l'infrastructure est quasiment prête. A Macenta, en Guinée forestière, là aussi le nouvel hôpital géré par la Croix-Rouge française est sur le point d'ouvrir ses portes.

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