RFI s’est rendu à l’aéroport militaire de Ouakam à partir duquel l’avion fait la boucle Dakar-Conakry-Freetown-Monrovia-Dakar, trois fois par semaine, et Accra une fois par semaine, le mercredi.
Auparavant, c’était un terrain en friche. Le PAM y a installé trois grandes tentes fournies par l’armée française. Et comme dans tous les aéroports du monde, on y trouve également douanes, police, immigration, bagages et carte d’embarquement.
-Donnez-moi le billet et le passeport. Vous allez ?
-Je vais à Monrovia.
-Vous pouvez mettre la valise, s’il vous plaît ?
-Cela fait 20 Kg. On arrondit. Prenez votre billet, votre passeport, les tickets de bagage et bon vol, madame.
-Merci beaucoup.
Racky Fall, chargée des finances au bureau régional du PAM, se rend à Monrovia pour y débloquer l’argent des donateurs et suivre les dépenses.
« Vous savez bien que sans argent, rien n’est possible et donc, moi je vais à Monrovia pour la gestion de cet argent qui est mis à notre disposition par les donateurs. Il faut que je sois là pour débloquer l’argent, pour suivre les dépenses et pour également fournir les rapports financiers », a-t-elle expliqué.
Par ailleurs, des contrôles de température sont effectués au départ et à l’arrivée et même après.
« Tous les passagers qui arrivent de Conakry, de Freetown ou de Monrovia – quel que soit leur travail, qu’ils aient été sur le terrain, qu’ils soient logisticiens, médecins, nutritionnistes ou autres – quand ils arrivent à Dakar doivent, pendant les trois semaines qui suivent, faire vérifier leur température deux fois par jour. C’est une procédure que l’on fait également dans tous les bureaux des trois pays affectés où chaque personne qui arrive le matin, au travail, doit avoir sa température vérifiée », a précisé Alexis Masciarelli, porte-parole du PAM.