« Condamnation » et « indignation », tels sont les maîtres-mots employés par le défenseur des droits humains au Niger, Seydou Abdoulaye, président du Réseau panafricain pour la paix et la démocratie :« Il y a lieu de déployer tous les moyens pour que les auteurs soient poursuivis, traqués et puis, dans tous les cas, jugés conformément aux normes internationales. »
« Situation provisoire »
Tout en condamnant l’acte, le secrétaire général de l’association Alternative espace citoyen, Moussa Tchangari, s’est dit de cœur avec les familles des victimes :
« C’est vraiment triste qu’il y ait autant de morts [...] On pensait que cette intervention-action allait mettre fin à la situation qui prévalait dans ce pays. On voit bien que l’intervention a seulement permis de créer une situation provisoire, qui a permis la tenue de l’élection au Mali. Mais ces groupes sont en train de se réorganiser et de revenir à l’attaque. »
Cette embuscade intervient au moment où beaucoup font montre d’espoir quant à l’issue des pourparlers inter-maliens.