« S’agissant du Nigeria, Boko Haram y fait montre d’une agressivité et d’une barbarie jamais observées auparavant. Avec ces récentes incursions au Cameroun et l’occupation de territoires de plus en plus importants, allant jusqu’à menacer Maiduguri, la capitale de l'État fédéré de Borno, la preuve est clairement faite que ce groupe terroriste nourrit des desseins plus larges qu’on ne le pensait », pour Mahamadou Issoufou, le président nigérien, la situation est grave et il n’a pas mâché ses mots à la tribune de l’ONU.
Un sommet le 7 octobre
Le chef de l’Etat du Niger appelle plus loin qu’une mobilisation régionale, à une prise de conscience internationale du problème que va devenir rapidement Boko Haram : « C’est dire que plus d’efforts et de coopération s’imposent tant au niveau régional, qu’international afin de pouvoir y faire face efficacement. C’est dans cette perspective que les chefs d’Etat et de gouvernement du Cameroun, du Niger, du Nigeria, du Tchad, pays membres de la commission du bassin du lac Tchad, plus celui du Bénin se réuniront à Niamey au Niger le 7 octobre 2014 pour mutualiser leurs efforts de lutte contre cette grave menace ».