À Addis-Abeba, l’Union africaine a appelé les pays africains à lever toutes les restrictions aux voyages mises en place contre l'épidémie. Elle exhorte « tous les pays membres à lever toutes les interdictions de voyage afin que les gens puissent se déplacer entre pays et faire du commerce et afin de favoriser les activités économiques ».
« Il y a une recommandation, un consensus entre tous les pays qui ont participé concernant la levée des restrictions sur le déplacement des personnes et des mesures à prendre pour accompagner cette levée en termes de dépistage, en termes de suivi, en termes de communication de l’information entre les États qui sont directement atteints par l’épidémie et les autres, développe Hindou Mint Ainina, la ministre des Affaires étrangères mauritanienne et présidente du Conseil exécutif de l’Union africaine. Et ce, afin d’empêcher que la crise humanitaire ne vienne se greffer sur la crise liée à l’épidémie. C’est-à-dire qu’il faut éviter de créer des conditions où l’économie, où la vie va s’arrêter dans les pays qui sont les plus affectés, en particulier en Afrique de l’Ouest. Les États sont souverains dans leurs décisions, mais l’orientation globale est que l’engagement des pays de l’Union africaine est pour l’ouverture des frontières ».
Aucune mesure n'a été prise pour contraindre les États membres à appliquer cette décision, ni sur les délais pour sa mise en œuvre.
Traitements expérimentaux
À Addis-Abeba, il a aussi été question des traitements expérimentaux contre Ebola comme le ZMapp. L'OMS s'est prononcée en faveur de leur utilisation immédiate. Une bonne chose, estime le Commissaire aux affaires sociales de l'UA, mais la distribution de ces sérums doit être encadrée.