C’est un nouvel épisode dans un feuilleton qui a commencé il y a plus de dix mois. Fin novembre, les autorités algériennes donnent leur accord pour que le juge français fasse effectuer des autopsies sur les têtes des moines assassinés. Mais en février, la visite doit être reportée. Au mois de mai, c’est Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, qui annonce que le juge a l’accord d’Alger pour venir dans les jours qui suivent. Mais il ne recevra pas d’invitation officielle et annulera sa visite.
Alors que Marc Trévidic a toujours été discret sur cette affaire, il dénonce, mi-juillet en direct sur France Inter : « Je ne comprends pas ce qui se passe. En septembre-octobre, une bonne fois pour toutes, il va falloir savoir si on se moque de nous ou pas. »
La presse algérienne a estimé que l’Algérie voulait, avant tout accord, entendre des témoins, membres de la DGSE à l’époque. Mais de source proche du dossier, on affirme que ces demandes ont déjà été accordées. Et ce mercredi matin, c’est le ministre de la Justice, Tayeb Louh, qui a finalement affirmé que le feu vert avait été donné par les autorités pour les 12 et 13 octobre prochain.