La dernière fois que l’on a vu le président à la télévision, il rendait hommage aux martyrs, le jour de la fête nationale, le 5 juillet dernier. Depuis, pas un mot. Ni pour le crash de l’avion d’Air Algérie, ni pour le séisme dans la capitale.
Mais, c’est bien la présidence qui annonce qu’un don de 25 millions de dollars est fait à la Palestine. C’est aussi la présidence qui décrète, qu’une minute de silence doit être respectée dans les administrations en hommages aux victimes palestiniennes. Et c’est encore la présidence qui a appelé vendredi les Algériens a faire preuve de solidarité avec les palestiniens, parce que, je cite, c’est un devoir moral et humanitaire.
Aujourd’hui, Gaza pèse lourd dans l’opinion publique algérienne. Depuis le début des frappes israéliennes, des centaines de colis de médicaments ont été récoltés et de nombreuses associations ont lancé des appels au don. Dans ce contexte, les communiqués présidentiels, sont, selon les observateurs politiques, une manière de contenter l’électorat. Une manière de laisser penser que le président a fait de Gaza un chantier diplomatique prioritaire.