S'il reconnaît que 11 000 combattants du FDLR ont été désarmés depuis 2002, devant le Conseil de sécurité des Nations unies, Martin Kobler estime que les quelque 1 500 qui sont toujours en RDC posent un véritable problème pour un retour à la sécurité dans l'est de la RDC et la région.
Le chef de la Monusco a lancé un message très clair aux récalcitrants qui refusent encore de déposer les armes. « J'adresse ce message aux FDLR. Saisissez cette dernière occasion. Tous les combattants y compris les dirigeants doivent désarmer immédiatement. Toutes les violations des droits de l'homme doivent cesser immédiatement, et ceux qui sont inculpés doivent rendre des comptes devant la justice internationale », a-t-il demandé.
Martin Kobler estime que la Monusco et les forces gouvernementales congolaises devront mener des actions militaires conjointes contre les factions FDLR qui ne veulent pas désarmer. Pour sa dernière intervention à la tribune des Nations unies, en tant qu'émissaire des Nations unies pour les Grands Lacs, Mary Robinson - qui so'ccupera désormais du climat - a déclaré que toutes les forces négatives doivent être éliminées pour garantir une paix irréversible.