Des promesses et des engagements annoncés dans un stade quasiment plein : le président Ould Abdel Aziz s'est engagé à ne rien entreprendre pour modifier la Constitution concernant les mandats du président, qui sont limités à deux.
Il promet aussi de continuer la lutte contre le terrorisme, après avoir débarrassé son pays du groupe armé al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Sur le plan social, il veut accorder une grande place aux « préoccupations des plus démunis » et souhaite « combattre la corruption », un discours habituel depuis son coup d’Etat en 2008, selon les observateurs.
Election contesté
La cérémonie a été boycottée par l’opposition, réunie au sein du Forum national pour la démocratie et l’unité (FNDU). Le sit-in prévu devant le stade olympique n’a pas été autorisé. La manifestation s'est transformée en un point de presse dans lequel l’opposition conteste une fois de plus l'élection présidentielle du 21 juin dernier. Selon un des opposants, un autre rassemblement devrait être organisé mais la date n'a pas été précisée.
Par ailleurs, le fils du président, blessé par balle dans la nuit de mercredi à jeudi, a été aperçu à la cérémonie d’investiture aux côtés de sa mère. Officiellement, on ne sait toujours pas dans quelles conditions il a été blessé.