La situation humanitaire s'aggrave et de nouveaux heurts secouaient la capitale ce dimanche 3 août, avec pour conséquences le départ massif des étrangers comme des Libyens.
Ces derniers jours, de nombreuses capitales occidentales ont évacué leurs citoyens et diplomates.
Ce dimanche, un navire de la Royal Navy, qui patrouillait en Méditerranée, a accosté à Tripoli. Tout au long de la journée, il évacuait plus d'une centaine de ressortissants britanniques et d'autres Occidentaux, tandis que l'Egypte a mis en place un pont aérien pour rapatrier depuis la Tunisie voisine des centaines de citoyens.
Ce sont des milliers de réfugiés égyptiens fuyant les combats qui sont peu à peu évacués via la Tunisie d'où ils prennent des vols pour l' Egypte. Et des ressortissants d'autres nationalités tentent de fuir les combats par cette frontière.
Mais Tunis a prévenu qu'il n'était pas en mesure d'accueillir en masse des réfugiés étrangers comme cela avait été le cas en 2011 lors du renversement du colonel Kadhafi.
Au milieu de ce chaos, l'incertitude demeure sur la séance inaugurale du nouveau Parlement issu des élections du 25 juin. Il doit entrer en fonction lundi à Tobrouk, sur fond de lutte de pouvoir entre islamistes et nationalistes.