L’objectif affiché par le ministre sud-africain de la Santé est ambitieux : d’ici 2030, il souhaite que 90% des Sud-Africains sachent s’ils sont infectés ou non par le sida et que 90% des séropositifs soient sous traitement.
L’accent est donc mis à la fois sur le dépistage et le suivi des patients. Le ministre veut que « la majorité, voire la totalité de la population soit testée chaque année ». Il envisage même « des dépistages de masse […] à l’école, dans les universités ou au sein des églises ».
La distribution d’antirétroviraux doit également être largement étendue en Afrique du Sud. A partir de janvier 2015, les femmes enceintes et séropositives devraient, par exemple, systématiquement recevoir un traitement.
Après une longue période de déni, le gouvernement sud-africain a radicalement changé sa politique de santé depuis 2009. Actuellement, 2,5 millions de Sud-Africains reçoivent un traitement contre le sida, mais c’est encore trop peu pour contrer la maladie. L’Afrique du Sud compte aujourd’hui 6,4 millions de séropositifs (18% de la population adulte).
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