Pour l'ancien mouvement rebelle du M23, Kinshasa ne respecte que 1% des engagements pris dans la déclaration de Nairobi qui entérinait la fin du conflit entre l'armée et la rébellion en décembre dernier.
Son « homologue » pour la partie gouvernementale reconnaît qu’une centaine d'ex-combattants amnistiés sur plusieurs milliers, c'est peu. Mais pour lui, c’est normal que ce processus d’amnistie prenne du temps.
A noter, qu'il ne reste officiellement plus qu'un mois - jour pour jour- pour bénéficier de cette amnistie pour faits insurrectionnels, faits de guerre et infractions politiques. Puisque cette loi prévoyait un délai de six mois pour son exécution à compter du 11 février.