Augmenter l’apport du secteur minier dans le produit intérieur brut (PIB), c’est l’un des projets du pouvoir actuel. En héritant des mines il y a un an, le ministre de l’Industrie a d’abord fait aboutir des débats tendus sur un nouveau code minier. Le texte a été adopté en mars dernier.
Désormais, les compagnies minières devront participer au développement local en s’acquittant d’un montant précis, selon le ministre Jean-Claude Brou : « L’ordonnance qui fixe le taux dès 0.5%, parce que ça n’existait pas il a fallu le créer, a été signée par le président de la République donc maintenant nous sommes en mesure de passer à la phase de mise en œuvre. »
L’exploitation minière est un métier particulier où il faut du savoir-faire, un gros portefeuille et de la patience. Le président du groupement professionnel des miniers de Côte d’Ivoire, Koné Nouho : « Pendant toute la période d’exploration qui peut durer 10 ans on ne fait que dépenser des sous qu’on ne compte pas récupérer. Et quand on arrive au stade de l’exploitation c’est des investissements encore plus gros évidemment qu’il faut rentabiliser. »
En dehors du pétrole et du gaz dont le pays est un très petit producteur, la Côte d’Ivoire recèle notamment de l'or, du manganèse, du diamant, du fer, du nickel et du cuivre mais seuls l’or et le manganèse sont extraits de manière industrielle.