RCA: un long processus vers le dialogue et la réconciliation

C'est un rendez-vous important qui se dessine pour la Centrafrique avec le Forum de réconciliation nationale et de dialogue politique qui doit se tenir du 21 au 23 juillet à Brazzaville au Congo. Un évènement qui réunira toutes les parties prenantes au conflit, mais avant d’en arriver là, un certain nombre d'étapes sont attendues.

Ces jours-ci à Birao dans le nord-est de la Centrafrique, se tient une Assemblée générale de la Seleka. A l'issue de cette réunion, le mouvement se constituera un véritable bureau politique dont les nouveaux responsables pourront signer solennellement une déclaration commune avec la mouvance anti-balaka.

Un document préparé depuis des semaines sous la médiation de deux ONG centrafricaines, par lequel les deux entités s'engageront à cesser les hostilités. Mais il ne s'agira que d'une déclaration. Ensuite, c'est à Brazzaville que les représentants anti-balaka et ceux envoyés par la Seleka se retrouveront pour signer le véritable accord de cesser-le-feu et de désarmement. Ce sera vraisemblablement le point d'orgue de ce Forum de réconciliation nationale.

Mise en place du dialogue national

Mais à Brazzaville, tous les projecteurs ne seront pas braqués que sur les Seleka et les anti-balaka. Il sera aussi question du dialogue national centrafricain, qui doit rassembler partis politiques, acteurs économiques, et société civile. Quel cadre donner à ce dialogue ? Quelle feuille de route ? Tout cela sera également à l'ordre du jour.

Ensuite, selon le souhait du Groupe de contact à l’origine de l’organisation de cette rencontre, le processus se poursuivra en Centrafrique avec un Forum élargi à Bangui et des concertations menées dans chacune des 16 préfectures du pays.


■ Le temps des comptes pour Amnesty International

« République centrafricaine : Il est temps de rendre des comptes », c’est le titre du nouveau rapport que publie Amnesty International. L’organisation de défense des droits de l’homme demande que des enquêtes soient ouvertes et que les responsables des graves atteintes aux droits humains soient poursuivis et punis.

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