Quatre jours après cette réunion en toute discrétion, pour la première fois, l'un des participants accepte de s'exprimer. Pour le représentant de l'UE pour les Grands Lacs, Koen Vervaeke, l'objectif était de faire comprendre aux FDLR qu'ils n'ont d'autre choix que de désarmer le plus vite possible. Le but est donc de maintenir la pression.
Pour Koen Vervaeke, jamais la communauté internationale n'a cherché à légitimer les FDLR. Une manière de répondre au Rwanda qui, furieux, a menacé de se retirer du processus d'Addis-Abeba, la feuille de route signée l'an dernier par onze pays de la région des Grands Lacs. Pourtant, selon le représentant de l'UE pour les Grands Lacs, le gouvernement rwandais sait que les émissaires étrangers rencontrent les FDLR, pour les amener à la négociation et au dépôt effectif des armes.