La cession criminelle qui s’ouvre ce lundi à Brazzaville doit se clôturer le 17 septembre prochain. Elle concerne une cinquantaine d’affaires, dont celle de Marcel Ntsourou, l’ancien numéro deux des services de renseignement. D’après l’ordonnance de fixation de la cession criminelle, le procès de l’ex-colonel doit démarrer mercredi et ne devrait pas se terminer avant le 20 août. Il est poursuivi pour association de malfaiteurs, rébellion, coups et blessures volontaires, atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, détention illégale d’armes de guerre et de munitions.
Ses avocats encourageants
Malgré toutes ces charges, maître Ambroise Hervé Malonga, un des conseils de Marcel Ntsourou, soutient que le dossier de son client est défendable. Il réclame aussi que soit rétrocédée à un proche de Marcel Ntsourou, la somme de 60 millions de francs CFA. Elle aurait été emportée par des éléments de police lors d’une perquisition à son domicile, quelques jours après l’arrestation, le 16 décembre 2013, de l’ancien secrétaire général adjoint du Conseil national de sécurité.