Pour Madagascar, la levée des sanctions de l’EITI veut dire que le pays revient dans la course pour obtenir une sorte de label. Mais il reste encore des efforts à faire si l’on en croit Tantely Rakotomalala, de l’EITI : « Il va falloir faire un effort de transparence, notamment sur l’octroi des titres, sur la publication des recettes que l’Etat perçoit à partir du secteur extractif. Il y a aussi un plan de travail qui prévoit des réformes notamment sur le cadre légal et sur les engagements sociaux ».
Ces réformes sont censées être mises en œuvre dans les trois ans à venir. Si le pays satisfait à toutes les exigences, il sera reconnu comme pays membre, et c’est un atout pour attirer les investisseurs pour Marcelle Dané, présidente de l’association des professionnels du secteur pétrolier en amont : « Pour nous, c’est quand même une garantie que les ressources provenant du pétrole seraient bien gérées ».
Cette initiative invite notamment les compagnies à publier le montant des impôts et redevances qu’elles paient. Cela permet de vérifier que l’argent entre effectivement dans les caisses de l’Etat. Actuellement, 35 entreprises installées à Madagascar se sont soumises à l’exercice.