« Maurice a une chance comme les autres candidatures, il faut s’en donner les moyens. » La ministre de la Francophonie a eu ces quelques mots seulement pour commenter les chances de la candidature mauricienne à la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie.
Même si la question a été plusieurs fois évoquée durant cette journée, Annick Girardin a voulu tout le temps rester diplomatiquement correcte : « Nous travaillons avec l’ensemble de nos amis chefs d’Etat, sur le meilleur profil à avoir pour demain être secrétaire général de l’OIF. »
La ministre de la Francophonie a été reçue par le Premier ministre mauricien, Jean Claude de l’Estrac, qui portait son chapeau de secrétaire général de la Commission de l’océan Indien : « C’est un peu le sens de cette candidature, de rapprocher la Francophonie de cette région du monde, de vouloir une Francophonie encore plus universelle, plus ouverte. »
Jean Claude de l’Estrac, 66 ans, est un ancien journaliste devenu une figure politique reconnue, puis diplomate et écrivain.