Pour une réparation de routine, des plombiers arrivent dans le quartier de haute sécurité de la maison d’arrêt de Bamako. Un surveillant de prison ouvre une cellule. Immédiatement, de l’intérieur, un détenu l’asperge de gaz lacrymogène, et sort un pistolet automatique, avant de tirer à bout portant.
Gravement blessé, le surveillant de prison va rendre l’âme peu après à l’hôpital. Le détenu se retrouve rapidement dans la cour de prison. Nouveaux coups de feu. Les autres prisonniers ont compris, et l’évasion se transforme en une petite minuterie. Une vingtaine de prisonniers se font la belle. Au moins huit seront rattrapés, et l'un d'entre eux tué.
Parmi les détenus dans la nature dont on est toujours sans nouvelles, le cerveau de l’opération qui a tué le surveillant de prison. Il s’appelle Mohamed Ali Ag Wassouden. Ce jeune touareg est l’un des auteurs présumés du rapt deux français pour le compte d’Aqmi en 2001 à Hombori dans le nord du Mali. Il était en prison en attente d’être jugé. Comment a-t-il pu obtenir de sa cellule un pistolet automatique ? Les enquêtes sont en cours.