C’était une visite « très importante », selon les mots du Quai d’Orsay. Laurent Fabius a passé près d’un jour et demi à Alger. Il a multiplié les entretiens et a discuté avec le président Abdelaziz Bouteflika pendant près d’une heure et demie.
L’objectif affiché : que Paris reste le premier partenaire économique d’Alger. Et pour y parvenir, le ministre des Affaires étrangères est venu accompagné d’une trentaine de chefs d’entreprise. Laurent Fabius insiste : « Alger n’est pas un marché mais bien un partenaire ».
Partage de compétence, partenariat gagnant-gagnant, le ministre veut confirmer les bonnes volontés de la France. Laurent Fabius a même ajouté qu’étant donné les priorités présentées dans le nouveau plan quinquennal du président Bouteflika, la coopération pourrait s’intensifier dans les secteurs de l’agroalimentaire, du transport et de l'énergie. La France est le principal fournisseur de l'Algérie, mais est talonnée par la Chine. C'est aussi le premier investisseur étranger dans le pays, hors hydrocarbures.
Autre étape de ce rapprochement : les réunions des Premiers ministres des deux pays se feront de manière plus rapprochée. Laurent Fabius, lui, a prévu de revenir à Alger avant la fin de l’année.
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