La cérémonie a démarré avec beaucoup de retard. Deux des principaux leaders de l’opposition, présents dans la salle, ont tenu à préciser qu’ils ne sont pas venus signer leur entrée dans la majorité présidentielle. Séraphin Ndaot Rembogo, dont le fief est Port-Gentil, la capitale économique, l’a martelé : « Nous restons dans l’opposition mais nous allons travailler avec le chef de l’Etat pour endiguer ces flots tels la pauvreté et tous les maux qui minent la société dans ce domaine précis ».
Double enjeu
En réalité, la cérémonie avait un double enjeu. Les signataires ont montré aux populations qu’ils sont les patriotes soucieux de travailler pour les sortir de la pauvreté. Un thème qui sera sans nul doute au cœur de la campagne électorale pour la présidentielle de 2016.
Grand point
Sur le plan politique, Ali Bongo a marqué un grand point. Les signatures de samedi dernier et celles de ce vendredi 6 juin démontrent qu’il est capable de rassembler le maximum de soutien pour se faire réélire. Une contre attaque contre le projet de candidat unique de l’opposition pour l’écarter du pouvoir en 2016.