Comores: Moroni touchée par l’augmentation du coût de la vie

A Moroni, la capitale des Comores, si l’ambiance est paisible, les échanges économiques sont néanmoins très réduits. Prix élevés, problèmes de ravitaillement, chômage élevé : le quartier Sans Fil, le plus populaire de la ville, n’est pas épargné par les difficultés.

Aux Comores, habiter le quartier populaire de Moroni Sans Fil, c’est vivre au cœur de la société. Assis devant sa maison faite de bric et de broc, Elnour voit justement la vie se dégrader. « Il n’y a pas de mendiants, pas de clochards, donc c‘est déjà pas mal, mais bon il n’y a pas beaucoup d’améliorations de la vie quotidienne », raconte ce restaurateur.

De retour du marché Volo volo, le plus important de Moroni, Mohamed, la cinquantaine se plaint du coût de la vie : « On a des difficultés avec la vie. C’est trop cher, surtout pour manger. Le riz, ça coûtait 40 francs ».

Avec ses voisins, Saïd profite de la fin de journée pour jouer aux dames. Un 4X4 rutilant passe. La corruption vient au centre de la discussion : « C’est la vie aux Comores, les petits ils sont KO, ils ne bouffent pas ».

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