Les envoyés spéciaux, des Nations unies, de l'UE, de l'UA ainsi que le chef de la Monusco exhortent les FDLR à « une complète reddition de tous les combattants et hauts gradés dans les prochains jours ». Les FDLR, les milices hutu rwandaises qui sévissent à l'est de la RDC, avaient promis de se désarmer. Elles ne semblent pas tenir leur promesse. Seule une centaine de combattants sur 1 400 environ ont rendu leurs armes le 30 mai.
Au cours de deux cérémonies le 30 mai dans le Nord-Kivu, cent cinq hommes se sont rendus avec cent armes : la Monusco juge «insignifiant» le nombre de combattants désarmés. C'est aussi le sentiment de la société civile du Nord-Kivu qui met en doute la bonne foi des FDLR et qui demande à la communauté internationale et au gouvernement de la RDC de ne pas être dupe.
Maître Omar Kavota est le porte-parole de la société civile du Nord-Kivu. Il craint une reconstitution des FDLR dans de nouvelles milices.