En cause, selon le gouvernement, le conducteur du train. Agé de 70 ans, il était machiniste et n'était pas habilité à conduire. Au final, ce n’est donc ni la vétusté de la locomotive ni celle des rails, qui auraient provoqué l’accident, mais bien le choix du conducteur de dépasser la vitesse autorisée et de ne pas freiner à temps, entrainant le train dans le ravin.
Résultat, le ministère des Transports a promis un certain nombre de mesures d’ici la fin de l’année. L’installation d’une caméra de surveillance sur la locomotive, la restructuration de la police ferroviaire, mais aussi le recrutement de 50 conducteurs. En vue de l’arrivée de 18 locomotives neuves financées par la Banque mondiale.
Beaucoup de promesses donc, dont il faudra veiller à la mise en oeuvre. En attendant, avec près de deux déraillements de train par jour, d’autres drames sont sans doute à prévoir. Depuis jeudi dernier par exemple, 223 passagers sont bloqués à bord d’un train en panne à 10 km de la gare la plus proche. Mardi, la société nationale des chemins de fer n’avait toujours pas trouvé d’engin pour aller chercher ces passagers et les emmener à Lubumbashi.