L'annonce la plus originale du Premier ministre chinois, c'est le plan sino-africain pour intensifier le trafic aérien en Afrique et avec la Chine. Tout au long de sa tournée, Li Keqiang a multiplié les promesses.
Dès son arrivée à Addis-Abeba, lundi dernier, il affirmait vouloir porter les échanges entre son pays et le continent africain à 400 milliards de dollars et les investissements directs à 100 milliards de dollars. Tout cela d'ici à 2020. Le Nigeria à lui seul devrait bénéficier de 12 milliards de dollars.
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Mais pour le Premier ministre chinois et les 129 personnes qui l'accompagnaient, l'étape la plus importante de cette tournée aura été l'étape angolaise. Non par le côté spectaculaire des annonces, mais parce que l'Angola est le principal partenaire économique de la Chine en Afrique. Luanda est le second fournisseur de pétrole pour Pékin, derrière l'Arabie saoudite. Les échanges entre les deux pays dépassent les 35 milliards de dollars.
Pourtant l'Afrique n'est encore qu'un partenaire mineur de la Chine. Le continent dans son ensemble ne représente que 5 % du total des échanges commerciaux chinois. Mais Pékin, dont la croissance s'essouffle, compte sur l'essor des économies africaines pour conforter un tant soit peu sa propre économie.