Des ouvriers professionnels et une vingtaine d’habitants travaillent sous un soleil de plomb. Parmi eux, le gouverneur de la province. « On a vu qu’il y avait un problème, c’est le changement climatique qui se caractérise chez nous par la sécheresse, explique ainsi Révérien Nzigamasabo. C’est l’idée qui nous a poussés à mettre en place une faculté. »
Le gouvernement fournit les matériaux de construction. Et les natifs de la province contribuent pour payer la main d’œuvre la semaine. D’autres, surtout des paysans, participent aux travaux communautaires. C’est le cas de Bonimana. « C’est une bonne chose, se réjouit ce dernier. Comme l’agriculture, ça ne va plus, demain, mes enfants pourront étudier ici. »
Formation
Cette université communautaire sera la première université de Kirundo. L’objectif est aussi d’y former des enseignants originaires de la province car rares sont ceux qui aujourd’hui acceptent de vivre dans une ville aussi éloignée de la capitale.