Lancé en août 2013 pour durer trois mois, le recensement administratif spécial (RAS) a été finalement bouclé neuf mois après. Un retard dont se justifie Antoine Evoundou, directeur technique du RAS : « L’explication à cela est essentiellement technique. Le seul exemple qu’on peut vous donner c’est qu’habituellement il faut un agent pour mener des opérations sur un secteur donné ; et pendant le RAS il en fallait cinq ; ce qui a alourdi l’exercice. Et, il y a aussi le fait que les deux grandes agglomérations, Brazzaville et Pointe-Noire, se sont développées de manière exponentielle ».
« Election mineure »
Selon les résultats, le corps électoral au Congo est désormais fixé à plus de 1,8 million d’électeurs contre un peu plus de 2 millions lors des législatives de 2012. « L’engouement par rapport aux inscriptions sur les listes électorales n’est pas le même selon qu’on est à la veille d’une élection présidentielle ou selon qu’on est à la veille d’une élection mineure qui va arriver : les élections locales. Ce sont des choses que tout le monde peut comprendre », ajoute Antoine Evoundou.
Recommandations
Le recensement administratif spécial était l’une des recommandations de la concertation politique de Dolisie de 2013. Au même titre que la biométrie, l’indépendance et l’autonomie financière de la Commission électorale dont l’application se fait encore attendre.