À Luanda, John Kerry éprouve la solidité du soutien angolais

Le secrétaire d’État américain John Kerry termine ce lundi sa tournée africaine. Après l’Éthiopie et la RDC, il est à Luanda, la capitale de l’Angola, depuis hier après-midi, où il doit rencontrer le président Dos Santos.

En finissant sa tournée africaine par l’Angola, John Kerry semble avoir conservé le plus facile pour la fin. Depuis 20 ans, les États-Unis et l’Angola entretiennent d’importantes relations diplomatiques. Washington est le deuxième partenaire économique de Luanda, derrière la Chine ; l’Angola est pour les Américains un allié stable et en plein essor sur le continent africain.

Dans ce contexte, la visite du secrétaire d’État Kerry a un double objectif : renforcer les investissements américains en Angola mais aussi féliciter Luanda, qui préside la conférence des pays des Grands Lacs, pour son rôle dans la résolution des conflits régionaux.

Mais les États-Unis restent prudents. La Chine et les autres pays émergents, dont le Brésil, attirent de plus en plus Luanda. Et les récentes découvertes d’or noir sur le territoire américain vont avoir pour conséquence une réduction des échanges avec l’Angola. Sans compter que la situation politique et sociale angolaise, avec un président au pouvoir depuis 35 ans et des droits de l’homme régulièrement bafoués, est un casse-tête pour les Américains. À trois mois du sommet Etats-Unis-Afrique, la venue de John Kerry à Luanda est donc aussi un moyen de vérifier la solidité de son soutien angolais.

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