Le directeur général de la santé, le professeur Alexis Elira Dokekias, est formel : l’épidémie d’Ebola qui sévit en Afrique de l’Ouest, singulièrement en Guinée-Conakry, n’est pas à la porte du Congo. Le pays n’est pas sous une quelconque menace.
Cependant, Brazzaville a pris des mesures préventives au niveau de ses frontières : « Les postes frontière resteront toujours fluides. Il y aura toujours des mouvements de va-et-vient, sauf que nous aurons à alourdir les fiches de police de débarquement et d’embarquement des passagers par un questionnaire qui sera remis aux passagers », détaille Alexis Elira Dokekias.
→ A (RE)LIRE : L'épidémie de la fièvre Ebola alarme l'OMS
Une prévention qui passe aussi par une meilleure information du public, selon le professeur : « Nous allons distribuer des prospectus ou diffuser des vidéos à l’aéroport pour essayer d’informer le public sur comment se manifeste la maladie, comment se protéger. Puis nous voulons sensibiliser par la formation et l’information les agents des aéroports : les agents de santé, les agents des douanes, les bagagistes, la police et tous les services. Cela doit inclure aussi les hôtesses, les équipages, pour que les gens soient sensibilisés. »
Au début des années 2000, le Congo a connu des épidémies d’Ebola qui ont fait de nombreuses victimes humaines et animales.