Avec notre envoyée spéciale à Abuja, Dominique Baillard
Le Nigeria, deuxième économie de l’Afrique subsaharienne, aspire à jouer les locomotives, Pour cela des partenaires sont bienvenus. N’Gozi Ikonjo-Iweala, la ministre nigériane des Finances, file la métaphore maritime pour accueillir son hôte français. « Yes France is on the boat…. Oui, la France est bien montée sur le bateau ! J’avais dit que l’investissement en Afrique était en train de lever l’ancre et bien je confirme qu’avec la venue de monsieur Moscovici, la France est bien dans le bateau ! »
Un message reçu cinq sur cinq par le passager français. Et Pierre Moscovici fait lui aussi avancer sa barque. « Et ce bateau c’est l’avenir commun entre la France et l’Afrique, assure le ministre français. Avec une nouvelle relation économique. On peut prendre part à cette aventure très importante, l’essor de l’Afrique ! »
Les milieux d’affaires ne demandent pas mieux. « Pour être sûr qu’ils nous aident à développer l’Afrique, qu’ils réduisent drastiquement leur aide, qu’ils passent à une coopération favorable aux affaires, pour que nous puissions donner du travail à nos jeunes au chômage » explique au visiteur français Aliko Dangote, le fameux magnat nigérian du ciment, l’homme le plus riche d’Afrique.
La formation de la jeunesse africaine est l’une des cibles de la fondation France-Afrique pour la croissance que Pierre Moscovici est venu promouvoir au Nigeria.