La matinée de ce vendredi a été consacrée à l'exposé des faits. Dans le box, six personnes : trois Rwandais, trois Tanzaniens. Tous plaident non coupable et affirment ne pas se connaître. Une version que démonte le procureur qui expose les coups de fils et les SMS échangés entre les accusés.
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Parmi ces accusés figure le chauffeur du général Kayumba, une personne clé dans cette tentative d'assassinat, puisqu'il aurait fourni des informations sur les déplacements de la victime. Il y a également un homme d'affaires rwandais arrivé en Afrique du Sud quelques semaines avant et qui serait l'organisateur. Enfin, il y aurait le tireur présumé et trois éventuels intermédiaires. Autre point important du procureur ce matin, les liens et des contacts téléphoniques de certains accusés avec un capitaine de l'armée rwandaise, Francis Gakwerere. Après quatre heures, la séance a été levée. Elle doit reprendre dans une dizaine de jours.