L’ANC a décidé de répliquer samedi 22 mars, en portant plainte pour « diffamation » contre l’Alliance démocratique, accusée de colporter de fausses informations, pour récupérer des voix à l’approche des élections.
C’est d'ailleurs un texto qui a déclenché la contre-offensive de l’ANC. Il s’agit d’un SMS envoyé par l’alliance démocratiques à de potentiels électeurs, et qui fait directement référence à la résidence secondaire de Jacob Zuma en ces termes : « Le rapport Nkandla montre que Jacob Zuma a volé votre argent pour construire sa maison à 16, 5 millions d’euros. Votez pour l’Alliance démocratique pour combattre la corruption. Ensemble pour le changement. »
Pour l’ANC, c’est l’attaque de trop. Son porte-parole a fait savoir samedi 22 mars que le parti portait plainte pour « diffamation ». Il a dénoncé un « mensonge délibéré » à l’encontre du président Zuma. L’ANC compte même saisir la commission électorale dans cette affaire, pour que ce « comportement irresponsable soit dénoncé ».
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Lindiwe Mazibuko, la chef de file de l’alliance démocratique au Parlement a répliqué sévèrement, en pointant l’aveuglement des responsables de l’ANC « incapables de discerner le vrai du faux » et dont le seul objectif est de conserver le pouvoir selon elle.
Elle s’est d’ailleurs dite satisfaite de cette action en justice, une bonne occasion selon elle de prouver que Jacob Zuma est personnellement responsable des abus commis à Nkandla.
Depuis la publication du rapport, les responsables de l’ANC ne cessent au contraire de répéter que Jacob Zuma n’a pas été directement mis en cause par la médiatrice de la République.
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